Au Canada, la situation du Québec est particulièrement préoccupante. Malgré le poids économique de la province (20 % du PIB canadien), ses entreprises comptaient en décembre 2013, par exemple, pour seulement 7 % des sociétés inscrites aux Bourses du Groupe TMX (qui regroupe la Bourse de Toronto et la Bourse de croissance TSX dans l'Ouest canadien), selon le Market Intelligence Group TMX.
À elles seules, les statistiques de la Bourse de Toronto sont très éloquentes. En date du 3 octobre 2014, il s'était réalisé 50 PAPEs d'entreprises ontariennes au TSX y compris les émissions des fonds négociés en Bourse comparativement à 1 au Québec.
Ces statistiques excluent toutefois les PAPEs réalisés par des entreprises québécoises sur de petites plateformes, comme la Bourse de croissance TSX ou le Canadian Securities Exchange (CSE).
Depuis près de 15 ans, le Québec a amassé du capital boursier en proportion de son poids économique au Canada une fois seulement. C'était en 2003, lorsque la société Pages Jaunes avait accumulé un milliard de dollars lors de son entrée en Bourse.
Puisque les PAPEs sont un formidable outil de croissance pour les entreprises, de l'avis de la plupart des experts, comment les relancer au Québec ?
Des idées, il y en a. Mais il n'y a pas de panacée, affirme la dizaine d'acteurs de l'industrie (entrepreneurs, financiers, banquiers, avocats, analystes) que nous avons joints. Voici sept pistes de solutions.