Comment évaluer les parachutes dorés et les retraites des pdg ?

Publié le 10/02/2010 à 11:16

Comment évaluer les parachutes dorés et les retraites des pdg ?

Publié le 10/02/2010 à 11:16

Par Marie-Claude Morin

Parachutes dorés : Quand et combien ? Clairement, les indemnités de départ, aussi appelés parachutes dorés, ne devraient couvrir que les licenciements et exclure les démissions. En cas de changement de contrôle de l’entreprise, ils devraient être destinés uniquement aux dirigeants mis à pied. Quant au montant accordé, les observateurs recommandent l’équivalent de deux ans de salaire. Si les nouveaux contrats d’emploi se conforment en général à cet esprit, quelques vieux contrats comprennent encore des parachutes vraiment dorés.

Actuellement, les parachutes dorés dus même lorsqu’un dirigeant conserve son emploi après un changement de contrôle sont plus rares. L’ampleur des indemnités de départ prévues aux nouveaux contrats diminue également. Les entreprises offrent de plus en plus des indemnités équivalentes à ce que le dirigeant obtiendrait des tribunaux, soit environ deux ans de salaire.

Retraite des dirigeants, quel fardeau pour l’entreprise ?

Les dirigeants profitent typiquement de deux régimes de retraite : le régime de base, où la cotisation est limitée à 21 000 $ par la Loi sur l’impôt cette année (comme pour les REER), et le régime supplémentaire, où l’on verse l’excédent. Afin de se conformer aux nouvelles règles, les entreprises divulguent mieux le coût (estimé) des droits accumulés par chaque dirigeant au cours de l’année. Les clauses des régimes peuvent varier, surtout les primes utilisées comme références.

Se fonde-t-on simplement sur les primes des trois dernières années de service, ou sur les trois plus importantes primes accordées au cours des cinq dernières années de service ? Comme l’entreprise versera cette rente pendant plusieurs années, cette nuance peut avoir un impact financier important à long terme.

Comparez aussi la valeur des droits aux régimes de retraite au reste de la rémunération : motive-t-on le dirigeant à travailler, plutôt qu’à rêver de sa retraite ? Par ailleurs, voyez si les régimes comprennent une rente au conjoint survivant; très répandue, cette clause peut alourdir considérablement le fardeau futur.

Enfin, surveillez l’octroi d’années supplémentaires de service lors de l’embauche d’un nouveau dirigeant. Cette pratique permet parfois de recruter de bons candidats, même si ceux-ci doivent accepter la perte de l’appréciation du régime de retraite de leur ancien employeur (parce que les dernières années sont généralement les plus payantes). Elle peut toutefois conduire à certains abus.

Côté tendances, les régimes de retraite ont suscité l’ire des actionnaires et du public à tel point que les comités de rémunération usent maintenant de prudence, surtout dans l’attribution d’années supplémentaires de service. De façon générale, les abus sont moins répandus et moins flagrants. Certains points restent encore mal compris des investisseurs, comme la base de calcul des prestations. Par exemple, les investisseurs ne comprennent pas toujours les conséquences financières de l’inclusion des meilleures primes plutôt que des plus récentes dans le calcul.

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