Cinq titres à surveiller

Publié le 27/02/2009 à 00:00

Cinq titres à surveiller

Publié le 27/02/2009 à 00:00

Par Les Affaires
Groupe TVA

Les déboires de TQS aident le Groupe TVA à maintenir ses tarifs de publicité. Une gestion rigoureuse de ses coûts améliore aussi les marges sur l'édition de magazines. TVA mise également sur la croissance de ses chaînes spécialisées. Si ses revenus publicitaires se maintiennent, TVA pourrait de nouveau racheter ses actions en 2009 ou 2010, prédisent Drew McReynolds, de RBC, et Adam Shine, de la Financière Banque Nationale.

Rogers Communications

La hausse de 16 % du dividende annuel de Rogers n'a pas réussi à faire oublier le fait que le premier câblodistributeur et fournisseur sans fil au pays croît moins vite et est moins rentable que prévu. Plusieurs analystes ont réduit leurs prévisions de bénéfice et leur cours-cible. Tous se demandent si les revenus mensuels par abonné au sans-fil augmenteront assez pour compenser le coût élevé des nouveaux appareils intelligents.

Transcocean

La demande et les tarifs de forage profond en haute mer se maintiennent, car les pétrolières font le pari que le prix du pétrole sera plus élevé lorsque les gisements seront en production, dans 5 ou 10 ans. Onze des 31 plus importantes découvertes de gisements de pétrole depuis six ans sont dans les grands fonds marins. Transocean demandera à ses actionnaires de voter en mai en faveur d'un rachat d'actions pour 3 milliards de dollars américains.

Home Capital Group

Le titre de Home Capital est meilleur marché que ceux des banques, tout en offrant un meilleur potentiel de croissance et en étant moins risqué, juge Michael Goldberg, de Valeurs mobilières Desjardins. Il maintient sa cible d'un an à 31 $. D'autres experts sont plus pessimistes envers le prêteur hypothécaire torontois. Geoffrey Kwan, de RBC, croit que le bénéfice par action chutera de 5 % en 2009. Il voit le titre à 19 $ dans un an.

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Tom Liston, de Partenaires Versant, suggère de vendre le titre du fabricant de logiciels. Il le juge cher et s'inquiète du fait que plusieurs initiés de la société ont vendu 475 000 actions récemment. Paul Steep, de Scotia Capitaux, croit que le titre est à conserver à long terme. Il note toutefois qu'il est devenu plus cher que ceux d'importantes sociétés technologiques. Il recommande de réduire sa participation si le titre continue de s'apprécier.

TITRE À DÉCOUVRIR

Futuremed veut percer le marché médical québécois

Futuremed Healthcare poursuit son expansion pancanadienne en s'attaquant aux marchés du Québec et des provinces atlantiques. La société ontarienne distribue aux hôpitaux et aux centres de soins de longue durée une gamme de fournitures médicales comme des solutions nettoyantes et des culottes d'incontinence, ainsi que de l'équipement spécialisé tel que des marchettes.

En juin dernier, Futuremed a acquis la montréalaise Dismed, premier fournisseur de produits médicaux au Québec, pour 25 millions de dollars. Selon Trevor Johnson, de la Financière Banque Nationale, la fiducie de revenu offre un potentiel de croissance phénoménal aux investisseurs si elle parvient à reproduire dans ces nouveaux marchés le succès qu'elle connaît en Ontario. Même s'il juge le titre attrayant, M. Trevor établit sa recommandation à neutre. Si Futuremed réalise ses plans d'expansion, il entend recommander l'achat du titre.

Potentiel

> Ses produits sont utilisés par les gens âgés de 80 ans et plus, soit le segment démographique qui croît le plus.
> Les dépenses en soins de santé au Canada augmentent de 7,5 % par année.
> Gains de parts de marché au Québec.

Risques
> Son potentiel de croissance en Ontario et dans l'Ouest canadien est plus limité.
> Échec de son expansion dans l'Est canadien.


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