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EN PASSANT... Si le passé est garant de l'avenir, l'évaluation des grandes banques canadiennes pourrait indiquer qu'un point d'entrée s'ouvre pour les investisseurs, croit Sohrab Movahedi, de BMO Marchés des capitaux. Il note que l'évaluation de l'indice des banques canadiennes est tombée sous le seuil de dix fois les prévisions de bénéfices des 12 prochains mois. Au cours des deux décennies précédentes, un tel événement a généralement été suivi d'un gain de 20 % dans les deux années suivantes. « Ajoutez à cela le rendement du dividende de 4,7 %, et la récompense pour les investisseurs patients semble encore meilleure », juge Sohrab Movahedi. Même si les évaluations ont baissé, Sumit Malhotra, de la Banque Scotia, prévient, pour sa part, que les banques continueront d'affronter des vents de face. Il note que l'incertitude entourant le COVID-19 a fait chuter les taux d'intérêt et que les marges des institutions financières seront sous pression. Même si les marchés des capitaux et la gestion de patrimoine ont permis de compenser les faiblesses des activités de détail, la pression sur les marges sera plus durable que la surperformance de ces deux divisions, selon lui. Cet environnement économique offre peu de marge de manoeuvre pour les erreurs. L'analyste pense que la Banque Royale (RY, 101,18 $) s'est démarquée en ce qui a trait à l'exécution et que cela devrait permettre à son titre de s'échanger à une évaluation supérieure à celle de son industrie.
