En tout, 2 990 nouvelles fondations ont été mises en place en juin, comparativement à 3 706 un an auparavant.
Le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier pour ce même mois (32 600) montre un ralentissement du rythme de l'activité en regard de mai (34 800).
La situation diffère pour l’ensemble du Canada où le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier d'habitations dans les centres urbains était de 120 100 en juin, une hausse par rapport à mai (109 700).
Toutefois, le « fléchissement des mises en chantier résidentielles au Québec concorde avec les prévisions que nous avons établies l'an dernier », affirme Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL pour le Québec.
Dans les régions métropolitaines, les mises en chantier étaient en baisse de 15 % en juin: 2467 en 2009, par rapport à 2912 en 2008.
Exceptions : les régions de Trois-Rivières et de Sherbrooke. Dans le cas de Trois-Rivières, l'activité y était en forte hausse ; Sherbrooke a pour sa part affiché un bilan stable, toutes les RMR ont subi un repli.
Maisons individuelles et logements collectifs
Dans le segment des maisons individuelles, le bilan de juin présente une diminution de 17 %(1 364 mises en chantier) comparativement à l’an dernier. Le même phénomène était observé dans trois des six régions métropolitaines: Montréal (-19 %), Québec (-26 %) et Saguenay (-48 %). Pour ce qui est des autres régions, des hausses allant de 6 à 22 % ont été enregistrées.
Quant aux nouveaux chantiers de logements collectifs (maisons jumelées, maisons en rangée et appartements), l'enquête révèle une baisse comparable (-21 %) à celle observée dans le segment des maisons individuelles. La quasi-totalité des régions métropolitaines a subi des pertes comparativement à l’an dernier.
«Le ralentissement de la construction de maisons individuelles s'explique par une conjoncture économique affaiblie et par le desserrement du marché de la revente. Du côté des logements collectifs, en particulier des appartements en location et en copropriété, le recul est attribuable entre autres à l'ampleur des stocks disponibles sur le marché», précise Kevin Hughes.
