Immobilier: le marché canadien moins abordable au troisième trimestre

Publié le 29/10/2013 à 11:37, mis à jour le 29/10/2013 à 11:54

Immobilier: le marché canadien moins abordable au troisième trimestre

Publié le 29/10/2013 à 11:37, mis à jour le 29/10/2013 à 11:54

Par Thomas Cottendin

Photo: lesaffaires.com

Acheter une propriété représente un plus grand défi financier pour les Canadiens. Le marché immobilier résidentiel du pays est désormais moins abordable qu’il ne l’a été en moyenne depuis 25 ans, révèle l’Indice d’abordabilité Desjardins.

Les prix des propriétés ont progressé plus vite que les revenus des ménages au troisième trimestre, tandis que les taux hypothécaires ont légèrement augmenté, constate Desjardins Études économiques. Cela explique la détérioration de l’abordabilité de l’immobilier résidentiel au pays. 

Toutefois, malgré la baisse de l’indice dans presque toutes les régions métropolitaines, la plupart des marchés sont encore abordables. Toronto est l’une des exceptions, le prix moyen 527 821$ des logements étant nettement supérieur à celui des autres agglomérations de la province.

«L’activité du marché immobilier résidentiel du pays devrait se stabiliser prochainement. Le niveau des prix, qui est historiquement élevé dans les principales agglomérations du pays, devrait finir par refroidir graduellement la demande», écrit Hélène Bégin, économiste principale chez Desjardins.

Sherbrooke et Québec comparables à Vancouver

Dans la Belle Province, la capacité financière d’acquérir une propriété est restée pratiquement stable au troisième trimestre. 

Néanmoins, aucun marché n’est considéré comme historiquement abordable au Québec. Les économistes comparent même les villes de Sherbrooke et de Québec à Vancouver en terme d’abordabilité. 

Bien que les prix des résidences sont beaucoup moins élevés qu'à Vancouver dans ces deux régions, les revenus sont eux aussi nettement inférieurs que sur la côte ouest du pays, ce qui rend l’accès à une propriété très compliqué, expliquent-ils.

À Montréal, l'augmentation des prix des résidences a fait une pause en raison du surplus de copropriétés. Mais, la hausse des prix se poursuit pour les maisons unifamiliales, dont le marché est globalement équilibré. «Ce type de résidence devrait donc être plus difficile à acquérir au cours des prochains trimestres», prévient Hélène Bégin.

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