Habitation: le marché canadien modérément vulnérable, dit la SCHL
La Presse Canadienne|Publié le 25 mars 2021À Montréal, le degré de vulnérabilité du marché est demeuré modéré, a ajouté l’agence, mais la cadence des ventes a atteint de nouveaux records. (Photo: La Presse Canadienne)
Le secteur du logement du pays est confronté à un degré modéré de vulnérabilité à l’instabilité du marché pour le deuxième trimestre consécutif, a indiqué jeudi la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
L’agence fédérale du logement a précisé que la plus grande partie de ces risques était assumée par Toronto, Ottawa, Hamilton, Halifax et Moncton, qui avaient tous des niveaux de vulnérabilité élevés au premier trimestre de 2021.
Toronto, Ottawa et Halifax sont passés d’un degré de vulnérabilité modéré à élevé au cours du trimestre, les prix des logements ayant augmenté à Toronto et à Halifax et la surévaluation ayant pris de l’importance à Ottawa.
Les marchés de Hamilton et de Moncton affichaient déjà un degré élevé de vulnérabilité au cours du trimestre précédent, et ils ont conservé cette cote, car aucun des deux marchés ne s’est refroidi.
À Montréal, le degré de vulnérabilité du marché est demeuré modéré, a ajouté l’agence, mais la cadence des ventes a atteint de nouveaux records. Il en est résulté une forte hausse des prix, de sorte que l’émergence de déséquilibres liés à la surévaluation devra être surveillée de près.
La SCHL affirme que la vulnérabilité du marché du logement de Vancouver est elle aussi restée modérée, alors même que le rythme des ventes est revenu à des niveaux jamais vus depuis 2017, ce qui a entraîné des augmentations de prix importantes.
Calgary et Edmonton sont passées d’un degré de vulnérabilité faible à modéré. Calgary a signalé des niveaux élevés de stocks excédentaires de logements, tandis qu’Edmonton est aux prises avec de la surévaluation.