Stephen Jarislowsky : à titre de contribuable, je suis furieux

Publié le 09/10/2010 à 00:00, mis à jour le 08/10/2010 à 15:56

Stephen Jarislowsky : à titre de contribuable, je suis furieux

Publié le 09/10/2010 à 00:00, mis à jour le 08/10/2010 à 15:56

Point de vue. Les politiques gouvernementales du Québec laissent beaucoup à désirer. À titre de contribuable québécois, je suis furieux. Les impôts et les taxes que nous payons, dont les taxes municipales de Montréal, sont parmi les plus élevés du monde.

Et qu'obtenons-nous en retour ? Des routes en piètre état, un trafic de drogue florissant, des hôpitaux délabrés, des universités sans argent pour embaucher les meilleurs cerveaux et des hausses constantes d'impôts et de taxes.

Comment pouvons-nous espérer soutenir la concurrence du reste du Canada, et encore moins celle de la Chine et des autres pays, quand notre main-d'oeuvre compte 25 % de fonctionnaires, quand notre taux de syndicalisation est peut-être le plus élevé en Amérique du Nord, quand les syndicats de la construction et les fonctionnaires de Montréal et de Québec se voient accorder des monopoles.

Si j'étais indépendantiste, je serais également furieux. L'achat de votes, les déficits budgétaires et l'endettement excessif de l'État rendent constamment ce projet impossible, à moins d'aspirer à devenir un pays du tiers-monde. Les libéraux comme les péquistes sont engagés dans l'achat des votes les plus néfastes qui soient, tant auprès des mères au foyer, des étudiants que d'autres citoyens qui ne paient aucun impôt sur le revenu (plus de 40 %).

Qui ne voudrait pas étudier au Québec quand il n'en coûte qu'environ 2 400 $ par an ? À moins d'avoir réussi de justesse, quel diplômé ne souhaiterait pas quitter le Québec, où la rémunération est très faible et les impôts, confiscatoires ?

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