11 trucs pour réduire vos impôts avant la fin de l'année

Publié le 19/11/2010 à 19:00, mis à jour le 30/11/2010 à 20:32

11 trucs pour réduire vos impôts avant la fin de l'année

Publié le 19/11/2010 à 19:00, mis à jour le 30/11/2010 à 20:32

Photo : iStock

Entrepreneurs, professionnels et travailleurs autonomes, il est temps de finaliser votre stratégie fiscale, car la fin d’année approche à grands pas.

Plusieurs avenues s’offrent aux entrepreneurs incorporés, aux professionnels ou aux travailleurs autonomes qui veulent économiser de l’impôt : profit maximal de toutes les déductions, report à une date ultérieure de l’impôt sur des revenus courants, fractionnement du revenu et transfert du revenu à une autre entité légale.

Pour y voir plus clair, voici 11 recommandations de quatre conseillers.

1-Verser un dividende ou un boni ?

Le fait de s’octroyer un dividende plutôt qu’un salaire ou un boni constitue souvent une stratégie gagnante pour l’entrepreneur incorporé qui gagne moins de 500 000 $. Le taux d’imposition est de 19 %, alors qu’il est de 30 % si vous touchez plus de 500 000 $. Le versement d’un salaire est une autre histoire : si vous recevez plus de 127 021 $, votre taux marginal d’imposition atteindra 48,2 % $, au maximum. Autre avantage du dividende : celui-ci n’est pas assujetti aux contributions à la Régie des rentes du Québec (RRQ), au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) ou à d’autres types de programme gouvernemental.

Par contre, pour ceux dont le profit est supérieur à 500 000 $, le salaire sous forme de boni est préférable, d’après Éric Brassard, de Brassard, Goulet et Yargeau, Services financiers intégrés. Celui-ci est déductible des profits de l’entreprise, contrairement au dividende. Toutefois, le dividende est moins imposé sur le plan personnel. Ainsi, au-delà de 500 000 $, le salaire vient réduire des profits qui auraient été imposés à 30 %. C’est donc rentable de le faire. À moins de 500 000 $, le salaire diminue des profits qui auraient été imposés à 19 %, ce qui est moins intéressant et fait en sorte que le dividende est souhaitable.

2-Reporter l’impôt lié à un boni

Le versement d’un boni permet parfois d’abaisser le niveau de profit d’une entreprise sous le seuil des 500 000 $, ce qui représente un avantage fiscal. Comme l’entrepreneur a six mois pour se verser le boni en question, il peut le faire après le 31 décembre et déclarer le versement de celui-ci à la fin de l’exercice, le 30 septembre par exemple.

Ainsi, cette somme ne sera imposée qu’en avril 2011. Il aura donc reporté d’un an le paiement de ses impôts.

3-Éviter les intérêts dans le versement des acomptes provisionnels

Advenant un retard dans le versement des acomptes provisionnels, il est possible de faire une retenue importante sur le salaire pour ne pas payer d’intérêts. « Si l’on reçoit un boni de 50 000 $, par exemple, on peut retenir 50 000 $ de déduction à la source pour rattraper ce retard afin d’éviter les intérêts », explique M. Brassard.

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