À l'échelle des régions administratives, la plus forte augmentation a été enregistrée en Abitibi-Témiscamingue (+ 5,3%), stimulée, notamment, par l'accroissement des activités dans le secteur des mines. Grâce à cette croissance soutenue, la région affiche pour la première fois le revenu disponible le plus élevé parmi les 17 régions administratives, soit 26 907 $ par habitant.
Outre l'Abitibi-Témiscamingue, quatre régions connaissent une croissance supérieure à la moyenne québécoise, à savoir la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (+4,1 pour cent), Montréal (+3,8 pour cent), Saguenay-Lac-Saint-Jean (+3 pour cent) et le Nord-du-Québec (+2,7 pour cent).
En revanche, la région de la Mauricie est celle qui présente la plus faible progression du revenu disponible des ménages en 2011, sous l'effet conjugué d'une hausse modeste de la rémunération des salariés et la diminution du revenu des loyers.
En dépit d'une croissance modeste en 2010 et en 2011, la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec devance pour une troisième année consécutive Montréal au chapitre du revenu disponible des ménages par habitant. En effet, celui-ci atteint 27 024 $ à Québec comparativement à 26 857 $ à Montréal. De leur côté, les RMR de Sherbrooke (23 822 $), de Trois-Rivières (24 141 $) et de Saguenay (24 422 $) continuent d'afficher un revenu disponible inférieur à la moyenne québécoise.