CELI : quand les projets deviennent réalité

Publié le 20/09/2013 à 09:21

CELI : quand les projets deviennent réalité

Publié le 20/09/2013 à 09:21

Lorsqu’on veut faire fructifier son épargne, la fiscalité est un enjeu important. Le Compte d’épargne libre d’impôt (CELI) est un outil idéal pour en minimiser l'impact.

Le CELI est l'un des instruments d’épargne-placement les plus flexibles du pays. Il permet de placer à l'abri de l'impôt jusqu’à 5 500 $ par an* et de retirer des montants à tout moment sans pénalité.

Pour tous les projets de vie

Contrairement à d'autres régimes enregistrés conçus pour des usages spécifiques, comme la retraite ou les études, le CELI permet quant à lui de planifier toutes sortes de projets et de les réaliser à tout moment, qu'il s'agisse de partir en voyage, d'acheter une maison ou une automobile, ou d'effectuer des rénovations. Et bien sûr, il peut aussi financer la retraite ou les études en complément du REER et du REEE. Si les cotisations au CELI ne sont pas déductibles du revenu aux fins d’impôt, cet outil permet en revanche d'effectuer des retraits à tout moment sans pénalité. Et ceux-ci peuvent être réinvestis dès le 1er janvier de l'année suivante – en plus du montant alloué de 5 500 $* !

Choisir les placements en fonction des projets

Le CELI peut accueillir une panoplie de placements. La seule condition est de savoir ce qu'on veut en faire. En effet, c'est la durée prévue de l'investissement (ou « horizon de placement ») qui détermine quels seront les produits les mieux adaptés.

Pour un projet à court terme, il faudra prendre en compte la conjoncture actuelle des marchés et de l’économie, y compris les prévisions de taux d’intérêt et autres indicateurs économiques.

De façon générale, il est préférable d’investir en actions lors d’un creux économique, en vue de la reprise. À l’inverse, si la croissance économique semble avoir atteint un sommet, on privilégiera les titres à revenu fixe qui compenseront la perte de rendement sur les marchés boursiers.

Cela ne veut pas dire qu'il faut synchroniser rigoureusement ses placements avec les marchés, ce qui peut s’avérer dangereux puisque les phases du cycle économique sont irrégulières et fortement imprévisibles. Mais il faut tout de même tenir compte de l’environnement financier actuel et futur, surtout pour un projet à très court terme.

Pour un projet à long terme, le choix de produits est plus grand et dépend surtout du profil de l'investisseur, y compris sa tolérance au risque, ses objectifs ultimes et sa situation financière actuelle.

L'importance de surveiller les placements

Quelle que soit la façon dont vous effectuez vos placements, – par la négociation en ligne ou par l’entremise d’un conseiller –, investir en Bourse nécessite de garder un œil sur l’évolution de vos actifs. La fluctuation des marchés et le climat économique se transforment constamment, et votre situation personnelle peut changer rapidement. Même si on prévoit utiliser l'argent d’ici trois à cinq ans, il est recommandé de réviser au moins une fois par an la composition du portefeuille.

Ces révisions seront particulièrement nécessaires à mesure que l'objectif financier se rapproche, car il faudra privilégier des placements moins risqués pour préserver le capital accumulé.

Certains services de courtage direct offrent des outils pour calculer le seuil de tolérance au risque des placements. Si on choisit, par exemple, d’allouer 60 % du portefeuille en actions avec un intervalle de tolérance de 5 %, le calculateur déterminera alors que l'on doit vendre 1 % des actions lorsqu'elles représenteront 66 % de l'actif.

Diversifier pour mieux gagner

Il serait dommage de reporter un projet simplement à cause d’une chute temporaire des marchés. C'est ici qu'intervient la diversification des placements, une démarche essentielle pour atteindre les objectifs.

La règle d’or consiste à diversifier le portefeuille de façon à l'exposer à différents secteurs, marchés et régions. Par exemple, une baisse de la valeur des placements canadiens pourra être compensée par une hausse sur le marché européen. Le même principe s’applique aux différents secteurs industriels. Et il ne faut pas hésiter à visiter les marchés mondiaux, qui offrent d'excellents potentiels de rendement dans des industries moins populaires au Canada.

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*Limite de 5 000 $ avant 2012

 

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