Cette chaîne montréalaise vient de faire un pas de géant

Publié le 11/11/2016 à 16:17

Cette chaîne montréalaise vient de faire un pas de géant

Publié le 11/11/2016 à 16:17

Par Pierre Théroux

De nouveaux restaurants, des comptoirs de restauration rapide et des produits maintenant en vente chez IGA. La petite chaîne de restaurants montréalaise soupesoup amorce une période de croissance qui l’amène aux quatre coins du Québec, sans sa fondatrice Caroline Dumas, figure emblématique de l’entreprise, qui a récemment quitté l’entreprise après l’avoir vendue il y a deux ans.

Soupesoup vient de faire un pas de géant. L’entreprise, qui comptait jusqu’à présent uniquement des restaurants à Montréal, vient en effet de faire son entrée en épicerie avec une gamme de quatre soupes prêtes à manger, offertes en exclusivité dans plus de 280 magasins IGA à travers le Québec.

L’entreprise n’entend pas s’arrêter là pour autant. « C’est une étape importante qui nous ouvre les portes pour offrir d’autres produits », commente le président et propriétaire Jacques Parisien, qui ne veut pas en dévoiler davantage. Reconnus pour ses soupes santé, les restaurants offrent aussi d’autres plats faits maison comme des sandwichs, salades et desserts.

Les différents produits de Soupesoup pourraient également se retrouver éventuellement sur les tablettes d’autres chaînes d’alimentation, indique M. Parisien, précisant que les sept restaurants de l’entreprise deviendront aussi des points de vente.

Trop à l’étroit dans la cuisine centrale où sont préparés les mets offerts dans les restaurants, l’entreprise a imparti la fabrication des soupes offertes chez IGA à l’entreprise agroalimentaire Montour.

Franchises et comptoirs de restauration rapide

En mai dernier, soupesoup inaugurait dans le quartier branché du Mile End un septième restaurant qui « attire autant les résidants qu’une clientèle de travailleurs », indique M. Parisien. Un café Spoon, où des soupes, salades et sandwichs du jour sont aussi servis, vient également d’ouvrir ses portes sur la rue Crescent où l’entreprise y exploite aussi un restaurant.

L’entreprise, qui prévoit ouvrir d’autres restaurants et cafés l’an prochain à Montréal, pourrait même en établir ailleurs au Québec. « On reçoit beaucoup de demandes de gens de l’extérieur de Montréal, qui connaissent nos produits, et souhaitent acheter des franchises », souligne M. Parisien.

Soupesoup est aussi courtisée par des promoteurs immobiliers et commerciaux qui aimeraient implanter des comptoirs de restauration rapide dans leurs édifices. « Il y a une forte demande pour des produits sains et de qualité qu’on peut manger rapidement sans payer trop cher », constate M. Parisien.

D’Astral à soupesoup

Jacques Parisien a acquis la chaîne soupesoup il y a deux ans, après une carrière de 20 ans au sein de la direction d’Astral Média où il avait gravi les échelons jusqu’à devenir vice-président exécutif et chef de l’exploitation.

Après la vente d’Astral Média à Bell Média, en 2013, l’homme d’affaires et avocat de formation souhaite lui-même acheter une entreprise. « J’ai regardé quelques entreprises, mais j’ai été séduit par soupesoup et le grand potentiel de sa marque », explique-t-il.

Caroline Dumas, qui avait lancé l’entreprise en ouvrant un premier restaurant en 2001 sur la rue Duluth, avait alors besoin d’un coup de pouce financier et en gestion. « C’était une très, très petite entreprise qui avait été négligée. Elle avait besoin d’une relance », affirme Jacques Parisien.

Le nouveau propriétaire se lance alors dans la rénovation et l’agrandissement de certains restaurants qui peuvent accueillir de 60 à 150 personnes. Tout en préparant des projets de développement qui ont mené à cette récente entente avec la chaîne d’alimentation IGA et à l’éventuel déploiement de restaurants et de comptoirs de restauration rapide non seulement à Montréal, mais éventuellement ailleurs au Québec. L’entreprise a du même coup ajouté une trentaine d’employés à son effectif qui compte aujourd’hui 100 personnes.

La fondatrice Caroline Dumas, qui avait été traiteur, puis cantinière sur des plateaux de tournage, avant d’ouvrir un restaurant offrant des potages et autres plats maison, ne sera toutefois plus de l’aventure. La passionnée de cuisine, qui dès l’âge de sept ans dévorait des yeux le livre de cuisine des fermières de St-Côme dans sa Beauce natale, ne travaille plus au sein de l’entreprise depuis le printemps dernier. « Tout s’est fait correctement », commente simplement Jacques Parisien.

Son départ ne portera pas ombrage à l’entreprise dont elle était l’image, assure-t-il. La chef Julie Richard, diplômée de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec, « dirige la cuisine centrale de soupesoup depuis longtemps et fait un excellent travail », précise M. Parisien.

Soupesoup entend aussi garder la recette de son succès. « L’entreprise a fait sa marque en offrant des produits santé et bio sans agents de conservation ». Les restaurants proposent des mets végétariens ou végétaliens, sans gluten ni produits laitiers.

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