BlackBerry domine de peu le marché québécois des «ordiphones», ces téléphones 3G avec grand écran, accès Internet WiFi et capacité d'installer des applications externes, selon une étude effectuée par l'agence de marketing Phéromone.
Le marché québécois est essentiellement concentré sur trois plateformes technologiques, à savoir les modèles récents de BlackBerry de RIM qui ont 39 % de ce marché, le iPhone d'Apple qui en a 35 % et l'Android de Google qui suit à 26 %.
Toujours selon l’étude, un Québécois sur dix (11,2%) possède un «ordiphone». «L'adoption des ordiphones par les Québécois se fait encore plus rapidement que celle d'Internet qui a nécessité plusieurs années pour dépasser les 10 % d'utilisateurs», affirme Philippe Le Roux, président de Phéromone.
Selon M Le Roux, les entreprises ont intérêt à connaître le marché québécois avant de développer des applications pour «ordiphones». «Ces appareils dont la fonction GPS permet la géolocalisation deviennent un outil de marketing extrêmement puissant pour les marques qui peuvent ainsi rejoindre le consommateur en tout temps et en tout lieu, y compris lorsqu'il est en train de réaliser ses achats.»
«Toutefois, les entreprises qui développent des applications réservées au iPhone n'atteignent que 35 % du marché qu'elles visent, le BlackBerry et l'Android de Google se partageant les autres 65 %, ajoute-t-il. Il nous semblait important d'avoir une vision objective du marché pour soutenir les décisions stratégiques de nos clients, c'est pour cela que nous avons commandé cette étude.»