La Presse précise ses pertes et demande 37 départs

Publié le 08/11/2018 à 12:35

La Presse précise ses pertes et demande 37 départs

Publié le 08/11/2018 à 12:35

Le quotidien La Presse fournit pour la première fois quelques précisions sur sa situation financière et lance un programme de départs à la retraite par lequel elle souhaite l'élimination de 37 postes.

En assemblée avec les employés ce matin, le président Pierre-Elliott Levasseur a indiqué que l'entreprise avait été en mesure de réduire ses dépenses de 10 M$ l'an dernier, mais que les pertes enregistrées demeuraient toujours supérieures à l'économie obtenue.

Pour la première fois, le quotidien reconnaît donc qu'il perd actuellement plus de 10 M$ par année.

Dans des notes publiées au printemps et au mois d'août, un analyste de Marchés mondiaux CIBC, Paul Holden, évaluait que l'entreprise perdait entre 10 et 14 M$ par trimestre et que sur une base annuelle, elle pouvait avoir perdu entre 30 et 50 M$.

Les notes ne précisaient cependant pas si les déficits des régimes de retraite étaient inclus dans le calcul. Dans sa nouvelle structure à but non lucratif, l'entreprise n'a pas à assumer ces déficits, Power Corp. ayant accepté de les conserver à sa charge.

Afin de comprimer ses dépenses, La Presse souhaite maintenant obtenir 37 départs à la retraite et offrira des indemnités équivalentes à 3 semaines de salaire par année de service, jusqu'à un maximum de 18 mois.

Advenant la non-atteinte de l'objectif, des coupes devront avoir lieu dans l'entreprise.

 

À la une

Il faut concentrer les investissements en R-D, dit le Conseil de l’innovation du Québec

L’État devrait davantage concentrer les investissements en R-D dans certains secteurs, selon le Conseil de l’innovation.

1T: Meta dépasse les attentes avec 12,4G$US de profits

16:31 | AFP

Le marché est enthousiasmé par les perspectives du groupe américain dans l'IA.

1T: Rogers annonce une chute de 50% de son bénéfice

Mis à jour à 13:45 | La Presse Canadienne

L'entreprise a dû faire face à des coûts plus élevés liés à ses efforts d'acquisition et de restructuration de Shaw.