Toutes les nouvelles recrues ne sont pas performantes, loin de là. Du moins, pas aussi performantes que le souhaiterait leur employeur. Résultat? Un coût considérable – et bien souvent insoupçonnné – pour l'entreprise, comme le montre un sondage du cabinet de ressources humaines Robert Half mené auprès de 270 directeurs financiers d'entreprises établies au Canada.
Ainsi, ce coût peut se résumer à deux chiffres éloquents :
> 26%. C'est le pourcentage de leur temps de travail que les managers consacrent en moyenne à superviser des employés peu performants.
> 56%. C'est le pourcentage des managers qui considèrent qu'une mauvaise décision d'embauche a une «grosse influence» sur le moral de l'équipe.
«Quand les membres de l'équipe se rendent compte du rendement insuffisant d'un employé, ils savent qu'ils devront assumer des responsabilités supplémentaires pour compenser, ce qui peut entraîner du ressentiment et de la frustration», souligne Kathryn Bolt, présidente de Robert Half International pour le Canada
Alors, que faire pour minimiser les risques d'erreur au moment de l'embauche? Voici cinq conseils prodigués par les experts de Robert Half :
1. Demander à ses collègues et autres personnes bien placées pour cela ce qu'ils pensent des qualités et des compétences nécessaires pour le poste vacant.
2. Chercher un bassin de talents, en faisant notamment appel à votre réseau de contacts. Les outils en ligne peuvent être utiles, mais l'interaction personnelle est l'aspect le plus important d'un bon processus de recrutement.
3. Faire une offre dès qu'on a repéré de bons candidats. Les entreprises qui n'agissent pas rapidement risquent de voir la perle rare leur échapper.
4. Offrir une rémunération globale qui correspond au minimum à la norme en vigueur sur le marché. Et bien se tenir informé des tendances en la matière.
5. Déterminer les compétences qui sont obligatoires et celles qui peuvent être perfectionnées. Le but consiste à embaucher la personne qui convient le mieux pour le poste et pour votre milieu de travail.