Ainsi, 23% des économistes du Québec considèrent que GM retrouvera la rentabilité à moyen ou à long terme, selon un sondage mené par Léger Marketing pour le compte de l’Association des économistes québécois (Asdeq). Et une large majorité d’entre eux (58%) croient que les mesures prises par les gouvernements des Etats-Unis et du Canada pour aider GM ne lui permettront pas de s’en sortir.
Aujourd’hui, Fritz Henderson, le directeur général du constructeur automobile, a déclaré que le gouvernement fédéral américain n’avait pas l’intention de diriger GM, même si celui-ci en est maintenant le principal actionnaire. «Le gouvernement américain sera seulement impliqué dans les questions de gouvernance», a-t-il indiqué.
L’ex-numéro 1 mondial de l’automobile a déposé son bilan lundi. Un nouveau GM doit voir le jour à la suite du processus de faillite, composé de ses actifs les plus sains. Il sera contrôlé à hauteur de 60% par l’État américain, en contrepartie d’une injection de 30 milliards de dollars américains, en plus des 20 milliards déjà alloués.
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