«La ville de Lac-Mégantic doit se reconstruire, mais au-delà de cela, nous voulons innover et dépasser les standards d'innovation et de reconstruction. Nous voulons servir de modèle pour les villes du Québec et même au-delà des frontières», a déclaré la mairesse de Lac-Mégantic, Colette Roy-Laroche.
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Une dizaine d'entreprises de technologies propres du Québec étaient réunies à Lac-Mégantic, le 16 septembre, dans le cadre d'un des ateliers Inno+ mis sur pied par Écotech. Objectif : présenter à l'équipe qui réfléchit sur la reconstruction du centre-ville les technologies innovantes disponibles dans la province.
Dans l'assistance, Ludvig Bellehumeur, directeur du développement des affaires de Rackam, une entreprise qui conçoit et développe des centrales solaires thermiques sur mesure pour des clients industriels ou institutionnels. Il a fait le déplacement pour «explorer de nouveaux débouchés commerciaux». La compagnie, qui commercialise ses centrales depuis 2009, est déjà présente sur le marché international mais souhaite «une présence soutenue en Amérique du Nord», d'où la recherche constante de nouveaux marchés. «La rencontre avec la ville de Lac-Mégantic permet de voir comment adapter nos solutions aux différents clients potentiels dont les besoins varient», explique Ludvig Bellehumeur.
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Faire connaître ses innovations sur le Web
Du côté des utilisateurs potentiels, c'est l'occasion de découvrir différentes solutions à leurs défis. Écotech a mis en place ces ateliers en 2013 afin de mieux faire connaître les innovations des entreprises technologiques du Québec aux utilisateurs potentiels. L'objectif est double, selon Écotech : d'une part, accroître la productivité et la compétitivité des entreprises de différents secteurs industriels et, d'autre part, accélérer la commercialisation des innovations d'ici, une phase délicate pour les entreprises du secteur. Près d'une dizaine d'ateliers ont eu lieu depuis 2013 avec des entreprises, des organismes institutionnels ou à l'occasion d'événements.
Les solutions proposées visent à résoudre des défis liés à la réduction de la consommation d'énergie, l'optimisation des ressources, la réutilisation des résidus, etc.
La formule a également été transposée sur le Web (www.innoplus.ca) au début de 2014 dans une plateforme sur laquelle des organismes peuvent exposer leurs besoins. Les entreprises du secteur doivent répondre en présentant leur solution technologique. Depuis le lancement, des entreprises ou des organismes publics d'ici et d'ailleurs, dont un organisme de Barcelone, ont présenté 14 défis. Pour chacun d'entre eux, plusieurs solutions ont été proposées par les entreprises québécoises.
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