Le premier ministre a affirmé qu'il n'y avait pas de récession en vue, même si le Québec souffre indirectement du ralentissement économique observé chez nos voisins du Sud.
Il a reconnu que le ralentissement américain entraîne une diminution de l'exportation de produits québécois.
Toutefois, M. Charest a indiqué que la situation québécoise ne se compare pas à celle des Etats-Unis, puisque la valeur immobilière a connu une croissance modérée au cours des dernières années et que les banques canadiennes ne se sont pas lancées dans des prêts à haut risque.
Le premier ministre a aussi soutenu que des actions entreprises par son gouvernement ont permis d'atténuer les effets du ralentissement économique, citant les baisses d'impôts d'un milliard $ accordées aux Québécois et le lancement d'un important programme d'infrastructures de 30 milliard $ sur cinq ans.