La présidente du Syndicat des travailleurs des Editions du Réveil, Dominique Savard, estime que les offres patronales étaient inacceptables et se seraient traduites par des compressions importantes, qui auraient fait passer le nombre d'employés de 80 qu'ils étaient en décembre dernier, avant l'arrêt de l'imprimerie, à 18 après le plan de suppression de Quebecor.
L'impartition de l'administration et le montage du journal à l'extérieur de la région figureraient aussi parmi les demandes de l'employeur, qui proposerait cependant, dans sa dernière offre, une bonification des primes de départ aux syndiqués mis à pied.
Dans un communiqué, la présidente de la Fédération nationale des communications (FNC-CSN), Chantale Larouche, a déclaré qu'il était "insultant" de voir Quebecor supprimer des emplois en régions tout en continuant d'y prélever des revenus publicitaires "pour mieux enrichir son siège social"
L'imprimerie du journal Le Réveil avait cessé d'opérer en décembre dernier. Cette fermeture s'était soldée par la mise à pied de 47 employés.