Afin de faire face aux difficultés de rentabilité de l'industrie des matières recyclables, une solution s'impose: la baisse des coûts de production, grâce à une collaboration accrue des citoyens.
«Continuez à récupérer et à récupérer le plus possible. Mais s’il-vous-plaît, récupérez de qualité! La meilleure façon de nous aider est d’augmenter le volume, mais un volume de qualité», signale Jean-Guy Doucet, le président de Récupération Mauricie, dans les pages de la dernière édition de l'Écho de Maskinongé.
Les prix des matières recyclables auraient maintenant atteint près de 50$ la tonne, comparativement au famélique 5$ la tonne de novembre dernier. Mais ce n'est pas suffisant. «On roule encore à perte. En augmentant la qualité et le volume, ça nous aide beaucoup pour atteindre le point d’équilibre. Dans un contexte difficile, on cherche à faire baisser le coût de production, non pas en supprimant des emplois, mais en demandant à la population de faire un effort», dit le président de Récupération Mauricie.
Les citoyens doivent éviter d'inclure dans leurs bacs de récupération des objets provenant de matériel informatique, ou encore, des objets très longs comme des cordes, puisque cela peut entraîner des bris de machinerie. Par exemple, la présence d'une poignée de porte dans un de ces bacs a récemment causé un arrêt de production de 45 minutes dans les installations de Récupération Mauricie.