Les Européens défendront "d'une même voix" leur "volonté de défendre une ligne, celle de la transparence et de la refondation", a affirmé Nicolas Sarkozy à l'issue de la réunion informelle des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne réunis à Bruxelles à une semaine du G-20 du 15 novembre à Washington.
Les Européens proposeront aux autres grandes puissances d'imposer une régulation à tous les acteurs financiers, y compris les fonds spéculatifs, les agences de notation et les paradis fiscaux.
L'Europe souhaite également convaincre ses partenaires de renforcer le rôle du Fonds monétaires international (FMI) pour en faire une sorte de gendarme capable de mettre sur pied des systèmes d'alerte sur les déséquilibres des marchés.
Les Européens seront représentés à Washington par la France, qui assure la présidence tournante du Conseil européen, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie.
Ils devront alors convaincre les Etats-Unis et la Chine de s'engager vers ce renforcement de la régulation du système financier, ce qui s'annonce bien compliqué. Le Brésil, l'Inde, la Russie, la Corée du Sud, l'Argentine, l'Australie, la Chine, le Mexique, l'Arabie saoudite, la Turquie et l'Afrique du Sud participeront également au sommet.