M. Bernanke a déclaré que la hausse du déficit américain contribuait à faire augmenter les taux d’intérêt à long terme et qu’il était grand temps d’œuvrer à atténuer la dette américaine.
«Pour conserver la confiance des marchés financiers, il faut s’atteler dès à présent à la restauration de l’équilibre budgétaire», a-t-il écrit dans un texte qu'il devait prononcer à l'occasion d'une audition par la commission du Budget de la Chambre des représentants.
«Si nous ne faisons pas preuve de détermination à ce sujet, nous ne retrouverons ni stabilité financière ni croissance économique saine», a-t-il souligné.
Un déficit qui se creuse à vue d'oeil
Le hic? C'est que le déficit américain devrait être cette année quatre fois plus élevé que celui de 2008, reflétant les dépenses du gouvernement pour contrer la récession. Il pourrait saper les intentions de réforme du système de santé et de l'éducation du gouvernement Obama.
Le déficit est alourdi par les dépenses engagées en faveur des banques de Wall Street, ainsi que le paquet de relance de l'administration Obama. Le nouveau président reconnaît que ses réformes seront coûteuses, mais souligne que beaucoup de lignes déficitaires lui ont été laissées par la précédente administration.
Le déficit pourrait atteindre 1 840 milliards de dollars américains d'ici à la fin de l'année fiscale en cours, en septembre, en hausse de 89 milliards de dollars américains. Le gouvernement emprunterait 46% des sommes dont il a besoin pour mener à bien le projet de budget du président.
Avec PC.