L'association environnementale Robin des bois publie un inventaire de 2 750 sites pollués dans le cercle arctique afin de faciliter la réhabilitation de ces sites.
Il s'agit là de l'aboutissement d'un an de recherche des spécialistes du Canada, des États-Unis, de la Finlande, du Groenland, de la Norvège, de la Suède. La Russie ne fait pas partie des États passés à la loupe; le pays ayant refusé l'accès à son territoire.
L'inventaire accessible en ligne répertorie, localise et illustre pays par pays les sites pollués et les principaux polluants mis en cause: hydrocarbures, métaux lourds, amiante, PCB et autres polluants organiques persistants (POP) tels que le DDT.
Selon Robin des bois, ces polluants sont principalement issus des bases militaires et scientifiques, de complexes miniers et sidérurgiques ou d'activités telles que la prospection, l'exploitation et la distribution de gaz et de pétrole, ainsi que le stockage de carburants.
«Un plan coordonné de gestion et de réhabilitation des sites pollués en Arctique est indispensable pour préserver les populations autochtones et l'environnement», selon le communiqué de Robin des bois.