Le grand absent de ce rendez-vous économique mondial est le président chinois Hu Jintao qui a interrompu son voyage en Italie et a regagné précipitamment Pékin pour suivre la situation dans la province du Xinjiang (nord-ouest), théâtre d'émeutes sanglantes depuis dimanche entre communautés ouïghoures et han.
Les discussions vont donc être élargies aux 17 pays du Forum des principales économies (MEF), représentant la majorité des émissions mondiales des gaz à effet de serre (GES), à l'origine du réchauffement. Des puissances émergentes comme la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Indonésie font partie du MEF, qui a pour le moment renoncé à son objectif de diviser par deux d'ici 2050 ses émissions de GES, selon des participants aux négociations. Vendredi, neuf pays africains rejoindront le sommet.
Le sommet, qui se tient dans la ville des Abruzzes (centre) sinistrée par un violent séisme en avril, accueille jusqu'à vendredi un nombre de pays supérieur au cercle du G-8, ce club de pays riches réunissant les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la France, l'Italie et la Russie.