Le conseil a donc créé cette semaine un comité pour étudier les différentes solutions possibles pour éviter un épuisement des numéros.
On pourrait ainsi rediviser l'immense zone couverte par le 450 et donner à chaque région son code exclusif. Si ce scénario est retenu, la Rive-Nord et la Rive-Sud pourraient éventuellement avoir une identité téléphonique distincte.
L'autre solution consisterait à "superposer" un nouvel indicatif régional au 450. Les abonnés du téléphone se verraient attribuer l'un ou l'autre indicatif, sans égard à leur adresse. Cela se fait déjà sur l'île de Montréal où les codes 514 et 438 cohabitent depuis 2006.
Le comité entendra les personnes intéressées cet hiver.
D'après le CRTC, l'épuisement prochain du code 450 est principalement attribuable à la croissance démographique rapide des zones qu'il couvre.
Entré en vigueur en juin 1998, le 450 aura régné sans partage sur les régions limitrophes de Montréal, soit la Montérégie ainsi qu'une bonne partie des Laurentides et de Lanaudière, de la Haute-Yamaska, du Haut-Richelieu et de l'Estrie pendant moins de 15 ans.