Mme St-Pierre mise sur une rencontre avec des gens d'affaires, prévue le mois prochain, pour faire en sorte que la candidature de francophones ne parlant pas anglais ne soit pas rejetée par les commerçants.
Dans un reportage publié lundi, le Journal de Montréal a constaté que plusieurs commerces visités principalement à Montréal contrevenaient aux dispositions de la Charte de la langue française relatives à la langue de travail.
Selon le quotidien, 20 des 101 établissements visités dans le cadre d'une enquête ont rejeté une candidature unilingue francophone.
Mme St-Pierre, qui est ministre de la Culture, a affirmé lundi qu'il était important d'examiner ce genre de situation "sérieusement".
Elle écarte toutefois d'emblée toute modification de la Charte qui pourrait préciser dans quel contexte un employeur est justifié d'exiger la connaissance de l'anglais.
Selon la ministre, les employeurs doivent toutefois être sensibilisés pour éviter que des francophones se fassent refuser un emploi parce qu'ils ne connaissent pas l'anglais.