Il y a eu en effet un accroissement de la taille moyenne des PME canadiennes depuis le début de la décennie, alors que la croissance de leur nombre a globalement ralenti au cours des cinq dernières années.
Cette évolution reflète en partie la faiblesse de l'économie canadienne, selon RBC. Elle découle également «des récents progrès technologiques, de la mondialisation, de la réduction de la réglementation à leur égard et de l'ascension du dollar canadien».
Du coup, pour renforcer leur compétitivité, les PME ont eu tendance à fusionner avec d'autres entreprises. Cela est surtout vrai pour les micro et les petites entreprises (moins de 99 employés), à l’exception des secteurs les plus durement touchés par la crise, comme ceux du textile et du vêtement.
«Nous y voyons un signe positif pour notre économie. La productivité a tendance à se renforcer avec l'accroissement de la taille des entreprises», dit Robert Hogue, premier économiste, de RBC.