La rémunération globale de la haute direction du Mouvement Desjardins s'est établie à 8,23 millions $ l'an dernier, ce qui constitue un net recul par rapport au montant de 14 millions $ en 2016.
Cela s'explique essentiellement par la présence de sept hauts dirigeants en 2016, une année marquée par plusieurs changements au sein de la coopérative établie à Lévis. L'ex-présidente et chef de la direction Monique Leroux avait entre autres touché une allocation de 571 612 $ au terme de son mandat.
Si l'on compare la rémunération globale _ qui tient compte des salaires de base, primes et régimes de retraite _ des cinq plus hauts dirigeants entre 2016 et 2017, la hausse est de 2,8%.
Ces informations se trouvent dans des documents déposés mercredi par le groupe financier coopératif auprès des autorités réglementaires.
Pour sa première année complète à la tête de la coopérative, le président et chef de la direction, Guy Cormier, a vu sa paye totale s'élever à 2,76 millions $, ce qui constitue un bond de 33 pour cent par rapport à 2016, où il avait été en poste pendant neuf mois.
Le Mouvement Desjardins a expliqué qu'ajustée sur 12 mois, la progression du salaire total de M. Cormier s'élève plutôt à 7,4 pour cent.
Celui-ci a touché un salaire de base de 921 600 $ en 2017 ainsi qu'une prime annuelle d'un peu plus de 867 000 $. La valeur de son régime de retraite atteignait 967 221 $.
Au cours du dernier exercice, Desjardins a affiché des excédents avant ristournes de 2,15 milliards $, en hausse de 21 pour cent, grâce entre autres à un gain net de 249 millions $ réalisé sur la vente de Western Financial Group et de Western Life Assurance Company à une division de l'assureur Wawanesa pour 775 millions $ l'an dernier.