Le Groupe Sportscene, qui exploite la chaîne de restos-bar La Cage aux sports, est confiant de pouvoir résister sans trop de mal au lockout décrété dans la Ligue nationale de hockey.
D’une part, l’entreprise va intensifier ses efforts marketing cet automne. Déjà, l’initiative de la « semaine des quatre jeudis » est en place. Mais surtout, leur président Jean Bédard pense que le conflit entre les propriétaires des équipes et les joueurs ne durera pas. Il s’attend à une mise au jeu après la période des Fêtes.
En attendant, l’entreprise a prévu plus de publicité pour les prochains mois. La Cage aux sports a lancé cette semaine une promotion sur les ailes de poulet Buffalo, qui seront vendues à 35 cents l’unité tous les jeudis jusqu’au 21 octobre. Sportscene a aussi instauré la « semaine des quatre jeudis », étendant son offre qui a débuté hier (20 septembre) jusqu’au dimanche 23 septembre pour les membres du Club Cage. D’autres saveurs d’ailes seront écoulées par contre à 49 cents l’unité.
Un lockout différent de celui de 2004
« Cette fois, ils ne négocient pas sur le concept même de partage des revenus, c’est surtout une question de pourcentage qui est en cause », a raconté à LesAffaires.com celui qui a vécu le dernier conflit en 2004, pendant lequel Sportscene « s’en était bien tiré ».
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« Nous avons retardé volontairement nos activités promotionnelles en conséquence », a-t-il précisé.
Aussi, un championnat débutant après Noël éliminerait la période creuse généralement subie à la mi-saison, ne gardant que l’enthousiasme du début, de la course aux séries du mois de mars et des séries elles-mêmes, plaide M. Bédard.
Pour cet automne, quelques combats impliquant des pugilistes québécois (Georges St-Pierre, Lucian Bute et Jean Pascal) permettront de compenser.
C’est sans compter que l’intérêt pour les Canadiens de Montréal n’est pas le même partout dans les 54 succursales. Plusieurs succursales diffusent les joutes de la Ligue de hockey junior majeur du Québec hors de la métropole.
Si le conflit doit s’étendre après les Fêtes, la situation risque cependant de se corser, avoue M. Bédard, mais ce scénario est moins plausible à son avis.
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