Le premier ministre libéral Jean Charest a cependant indiqué que l'approche du gouvernement du Québec est toujours la même dans ce dossier et qu'elle était axée sur la rentabilité.
"Si on accepte d'investir des fonds publics dans une affaire comme le Grand Prix, c'est parce que ce sera une bonne affaire sur le plan économique, a précisé le premier ministre. Faut que ce soit rentable.
"Il faut faire la nuance: quand c'est le sport professionnel, c'est d'abord les affaires du sport avant d'être le sport. Et on l'aborde sous cet angle-là."
Il a indiqué que le gouvernement fera un effort important avec Ottawa et Montréal parce que la course a un impact sur l'ensemble de l'économie de la métropole.
Le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, a ajouté que les discussions se poursuivaient avec Ecclestone. Il a confirmé qu'il y avait une offre sur la table, spécifiant toutefois que le grand manitou de la F1 était intransigeant.
"Nous, on connaît les revenus qu'on fait, et il y a une limite à l'offre qu'on va mettre sur la table", a-t-il admis, précisant que d'ici une semaine, le dossier serait réglé.
"Ultimement, il faut que le montage financier se tienne debout pour les futurs organisateurs du Grand Prix et pour les citoyens du Québec et du Canada."
Cependant, autant le premier ministre que le ministre Bachand ont refusé de dire quelle sera la contribution du Québec.
"Les montants payés par les contribuables doivent être rentables", a conclu M. Charest.