Bernie Ecclestone a justifié le retrait de l'épreuve montréalaise par des dettes impayées des promoteurs locaux depuis trois ans. Ceux-ci ont toutefois répliqué que les dossiers des épreuves de 2006 et 2007 sont réglés et que seul celui de 2008 présente toujours un litige attribuable à une différence d'interprétation contractuelle.
Le maire Tremblay et les ministres Bachand et Fortier peuvent compter sur l'appui des écuries de Formule Un, pour qui l'épreuve représente la seule vitrine nord-américaine offerte aux constructeurs automobiles impliqués, notamment Toyota, BMW, Honda, Ferrari et Mercedes.
De plus, le président du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, grand amateur de Formule Un, s'est dit prêt à s'impliquer dans le Grand Prix du Canada.
La rencontre de jeudi n'est toutefois qu'une démarche exploratoire pour l'instant, les pouvoirs publics cherchant d'abord à connaître les exigences de M. Ecclestone. Les politiciens ont d'ailleurs répété qu'ils sont prêts à soutenir financièrement l'événement, mais seulement si les retombées, fiscales et économiques, le justifient.