L'arrivée de PKP va obliger le PQ à faire de belles pirouettes

Publié le 10/03/2014 à 14:43

L'arrivée de PKP va obliger le PQ à faire de belles pirouettes

Publié le 10/03/2014 à 14:43

Pierre Karl Péladeau.

Selon Pierre Karl Péladeau, « Nous avons posé les gestes appropriés pour assurer aux actionnaires la pérennité de l’entreprise ».

C’est avec ce commentaire qu'il a terminé à la radio de Radio-Canada, lundi matin, son analyse personnelle de l’interminable conflit qui a secoué le Journal de Montréal il y a quelques années.

Vous avez lu : pas simplement « pour assurer la pérennité de l’entreprise », mais bien « pour assurer aux actionnaires la pérennité de l’entreprise. »

La nuance est importante. Elle montre de quel bois PKP se chauffe et le PQ est aussi bien de s’habituer rapidement à son franc parler et à son approche plus business que sociale démocrate…

PLUS : Sondage : L'arrivée de Péladeau change-t-elle votre intention ?

Il avait donc les actionnaires en tête. D’accord. Et on ne peut pas lui reprocher d’avoir saisi à ce moment que le modèle d’affaires de la presse traditionnelle était en péril.

Mais toute organisation est composée d’un certain nombre de parties prenantes – employés, clients, actionnaires, etc.- qui doivent idéalement trouver leur compte dans ce qui leur est proposé. Dans le cas du Journal, ces employés lockoutés, qui ont séché sur le trottoir pendant plus de deux ans, ne faisaient donc pas le poids face aux intérêts des actionnaires.

J’ai hâte de voir comment la gauche, traditionnellement alliée du PQ, va accepter ce genre de discours patronal. On va assister à des chefs d’œuvre de  pirouettes sémantiques au nom du pays à bâtir…

À la une

Les scénaristes canadiens disent oui à un mandat de grève

Il y a 23 minutes | Catherine Charron

La Writers Guild of Canada représente près de 2500 scénaristes anglophones au pays

Y'as-tu d'la bière icitte?

EXPERT INVITÉ. La bière est une thématique d’investissement extrêmement forte de plusieurs milliards de dollars.

Gain en capital ou être né pour un petit pain

«L’augmentation de la tranche imposable sur le gain en capital imposée par Ottawa et Québec est une mauvaise idée.»