Le gouvernement suisse avait accepté le mois dernier le principe de cette réforme, dans le cadre de l'enquête menée sur des résidents étrangers aux Etats-Unis, soupçonnés d'avoir camouflé des milliards de dollars de revenus grâce aux conseils de banquiers suisses.
Cette coopération rompt avec la tradition séculaire suisse de garantir le secret total à toutes les personnes utilisant son système bancaire.
La semaine dernière, à Londres, les chefs d'Etat et de gouvernement présents au sommet du G-20 se sont engagés à s'attaquer aux paradis fiscaux, affirmant "le temps du secret bancaire, révolu", dans leur communiqué final. Ils ont également demandé aux ministres des Finances de mettre en oeuvre une liste de sanctions pour les pays non coopératifs.