Ces dernières prévisions ont été rabaissées en fonction de l’aggravation de la crise financière et de son impact sur l’économie réelle.
«Il est trop tard pour éviter un ralentissement mais la mise en œuvre de politiques robustes et coordonnées de la part de tous les pays pourra permettre d’éviter les scénarios les plus pessimistes», soutient Olivier Blanchard, directeur de recherche au FMI
Ainsi, entre 2007 et 2009, la croissance mondiale aura régressé de 2%. Toutes les régions du monde sont touchées. Aux États-Unis, l’épicentre de la crise, la croissance ne sera que de 0,1% en 2009. Et le FMI prévient que la reprise sera plus lente que celles connues lors des précédentes récessions.
Dans les pays émergents, les profils de croissance resteront vigoureux mais passeront tout de même de 8% en 2007 à 6,1% en 2009.
Quant à l’inflation, elle passe au second plan dans les économies avancées où les hausses de prix reviendront se ranger à la moyenne de 2%. La lutte contre l’inflation sera plus ardue dans les pays émergents où le taux de hausse des prix sera de 6,1%.