Ces données en termes réels, c'est-à-dire, après des ajustements pour la hausse des prix, traduisent un léger recul de 0,2%.
Toutefois, ce repli intervient après une hausse de 0,7% en janvier. Dans les faits, la consommation réelle au premier trimestre de 2009 s’avère plus robuste que celle du dernier trimestre de 2008. Et ce, malgré une chute de 0,4% en termes réels et après impôts.
Au final, les Américains ont rogné sur l’épargne pour favoriser la consommation. Le taux d’épargne recule à 4,2% contre 4,4% en janvier.
Cette résilience de la consommation des ménages américains apporte de l’espoir dans le camp des optimistes qui tablent sur une reprise en 2009.