Le Dow Jones a reculé de 5,2% cette semaine, alors que le S&P/500 et le Nasdaq ont subi des baisses respectives de 4,81% et de 3,6%. À Toronto, l'indice S&P/TSX a perdu 3,66%.
«Le gros élément de la semaine a été le plan Geithner. Les marchés s’attendaient à la publication d’un plan de relance détaillé, ce qui ne fut pas le cas. Cela a ramené les perspectives d’une administration qui manquait d’expérience», explique Charles Huot, directeur-général actions institutionnelles chez BMO Marchés des capitaux.
Ce dernier ajoute que les ratés entourant le plan ont plombé le secteur des services financiers, en baisse de 16 à 17% sur la semaine.
«Côté canadien, beaucoup de sociétés ont dévoilé leurs résultats financiers et dans l’ensemble, il n’y avait rien d’alarmant. On a eu droit à de bonnes nouvelles de Telus et de BCE qui ont fait progresser le secteur des télécommunications», dit-il.
M. Huot souligne également les résultats inférieurs aux prévisions des assureurs Manuvie, Sun Life et Great-West. «Malgré tout, Great-West a déclaré des bénéfices, fait rare dans l’industrie», dit-il.
Résultats de vendredi
Durant la séance de vendredi, le S&P/TSX a terminé la journée sur une baisse de 100 points (1,15%) à 8 678 points.
Le Dow Jones a perdu 82 points (1,04%) à 7 850, pendant que le S&P500 déclinait de 8 points (1%) à 826. De son côté, le Nasdaq a reculé de 7 points (0,48%) à 1 534.
Le dollar canadien a avancé de 49 centièmes à 80,88 cents en devise américaine.
En Europe, l’indice parisien, le CAC40, a remonté de 33 points (1,13%) à 2 997. Le Dax allemand est demeuré stable à 4 413 points. Seul le FTSE de Londres a perdu 12 points (0,3%) à 4 189 sous l’effet de l’annonce de pertes pour la banque Lloyds au niveau de sa filiale HBOS rachetée à l’automne. Le titre de Lloyds a plongé de 40%.
En Asie, l’optimisme prévaut et l’indice Nikkei de Tokyo a grimpé de 74 points (0,96%) à 7 779 points, le Hang Seng a bondi de 326 points (2,47%) à 13 558 points.