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Alimentation Couche-Tard annonce une hausse de son bénéfice

La Presse Canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Alimentation Couche-Tard annonce une hausse de son bénéfice

Brian Hannasch a salué des «progrès notables pour la plupart de nos indicateurs clés», même si l’entreprise a constaté un ralentissement de ses ventes par magasin aux États-Unis. (Photo: 123RF)

Laval — Malgré une diminution de son chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier, Alimentation Couche-Tard (ATD) a rapporté mardi un bénéfice net de 819,2 millions de dollars (M$) US pour son deuxième trimestre, en hausse par rapport à 810,4 (M$) US pour la même période un an plus tôt.

L’exploitant de dépanneurs établi à Laval, mais qui publie ses résultats en dollars américains, a indiqué que ses revenus se sont élevés à 16,4 milliards de dollars US au deuxième trimestre, en baisse de 2,7% par rapport à l’année précédente.

Cette diminution est toutefois moins marquée que celle qu’avait rapportée l’entreprise au premier trimestre, à 16,3%.

Selon Couche-Tard, la baisse de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre est surtout attribuable à un prix de vente moyen moins élevé du carburant pour le transport routier, mais aussi à une demande de carburant pour le transport routier moins élevée qu’à la même période il y a un an.

Le bénéfice par action s’est par ailleurs établi à 85 cents US, comparativement à 79 cents US un an plus.

Dans un communiqué, le président et chef de la direction de Couche-Tard, Brian Hannasch, a salué des «progrès notables pour la plupart de nos indicateurs clés», même si l’entreprise a constaté un ralentissement de ses ventes par magasin aux États-Unis.

Ce ralentissement spécifique aux États-Unis serait en partie attribuable à la faiblesse des ventes de cigarettes. En septembre, M. Hannasch avait d’ailleurs fait état de «vents contraires pour l’industrie du tabac, pas seulement pour Couche-Tard».

Le chef de la direction financière, Filipe Da Silva, a quant à lui souligné que grâce à la «discipline financière» de l’entreprise, la croissance normalisée des frais d’exploitation a été limitée à 1,5%, «un chiffre bien inférieur au taux d’inflation moyen actuel» qui affecte les opérations de Couche-Tard.