Le transporteur aérien Air Canada et le détaillant Dollarama feront parties des entreprises incluses au S&P/TSX à partir de l’ouverture du 20 décembre, selon la révision trimestrielle de l’indice torontois.
Pour être membre du select club, une entreprise doit être en bourse depuis au moins 12 mois et représenter au moins 0,5% du total des valeurs boursières des entreprises qui composent l’indice boursier.
C’est une bonne nouvelle pour les deux sociétés. Les gestionnaires de fonds indiciels qui veulent reproduire le S&P/TSX achèteront automatiquement les titres des deux entreprises pour les ajouter à leur portefeuille, ce qui est susceptible d’accroître la demande pour ces actions.
Questerre est la seule société à ne plus répondre aux conditions du TMX. L’entreprise albertaine avait connu d’importantes difficultés après s’être plainte de l’immobilisme du marché québécois dans le secteur du gaz de schiste.
Consultez la page suivante pour connaître les entreprises québécoises qui ont perdu leur titre d’aristocrate du dividende.
Les aristocrates du dividende
Quelques aristocrates du dividende québécois perdront également leur tête, au figuré bien entendu. Power Corporation, l’Industrielle Alliance, Uni-Select et le fonds de placement immobilier Cominar ne composeront plus l’Indice Aristocrates de dividendes canadiens S&P/TSX.
L’indice valorise les entreprises avec un bon rendement de dividende. Il inclut les sociétés d’une valeur boursière de plus de 300 M$ qui ont augmenté leur dividende au cours de chaque exercice durant les cinq dernières années. Sa composition est choisie en décembre. On y invite «ceux qui ont fait les meilleurs efforts», indique un document du Groupe TMX.
D’autres grands joueurs canadiens sont déchus, notamment la Banque Scotia, la Banque TD, Canadian Tire et Great-West Lifeco.
C’est une dure année pour l’aristocratie du dividende alors qu’elle accueille 5 nouveaux membres pour 22 départs. Tim Hortons, Enbridge et Rogers comptent parmi les nouveaux élus.