On demande souvent à Matthew Barasch, stratège chez RBC Marchés des Capitaux, si l'impopularité de Donald Trump joue un rôle déterminant en Bourse. Après tout, plus de la moitié des titres du S&P 500 s'échangent en dessous de leur moyenne mobile de 50 jours, au moment où le taux d'approbation du président glisse sous les 40 %, un seuil atteint seulement lors de 8 % des sondages depuis 1941. M. Barasch a découvert que la popularité des présidents peut avoir des effets contradictoires. Depuis 1941, il est vrai que la Bourse performe mieux sur 12 mois (+ 15 % en moyenne pour le S&P 500) lorsque le taux d'approbation de l'occupant de la Maison-Blanche dépasse les 60 %. En revanche, c'est aussi lorsque le président est populaire que le risque de repli boursier de plus de 10 % est le plus élevé. En effet, 42 % des corrections de plus de 10 % surviennent quand les électeurs sont très optimistes.