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Banques : une course à trois aux États-Unis

Par Dominique Beauchamp


Édition du 07 Novembre 2015

Avec l'achat record de la californienne City National, pour cinq milliards de dollars, la Banque Royale tente de nouveau sa chance aux États-Unis, comme l'ont fait Banque BMO et Banque TD avant elle. Ces trois banques cherchent à diversifier leurs sources de revenus, au moment où l'économie et l'immobilier canadiens ralentissent. La Banque Royale a payé un prix élevé pour une banque dont le bilan sous-endetté recèle beaucoup de potentiel, dit Sohrab Movahedi, de BMO Marchés des capitaux. Ses rivales ont une longueur d'avance et génèrent déjà un rendement de 0,40 à 0,45 % sur leur actif américain. La Banque Royale aura fort à faire pour les rejoindre, croit l'analyste. Le rendement de l'actif déterminera le gagnant de cette course à trois au sud de la frontière. La Banque Royale aura tiré des leçons de l'achat de Centura Banks en 2001. L'aventure s'est terminée par une radiation de 1,6 G$ 11 ans plus tard, en 2013.


L'empreinte américaine des cinq plus grandes banques canadiennes


Banque / Proportion de ses actifs aux États-Unis


Banque BMO / 34 %


Banque TD / 34 %


Banque Royale / 27 %


Banque Scotia / 15 %


Banque CIBC / 7 %


Source : BMO Marchés des capitaux