Que faire avec les titres de Transat, FedEx et Sherwin-Williams? Voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement. Note: l'auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Transat (TRZ, 7,33$): la nouvelle stratégie fonctionnera-t-elle?
Banque Scotia renouvelle une recommandation "performance de secteur".
Le voyagiste vient de tenir sa journée des investisseurs.
Turan Quettawala note que la société croit que sa volonté d'être elle-même propriétaire de ses hôtels pourrait ajouter 100 M$ US à son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) sur l'horizon 2025. Son BAIIA global actuel est aujourd'hui autour de 90 M$ CAN.
L'analyste estime cependant qu'on est encore loin de la coupe aux lèvres, sachant que Transat entre dans le secteur et n'a pas encore d'expérience dans l'exploitation hôtelière.
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Il souligne qu'après avoir complété un plan de rationalisation de ses dépenses de 105 M$, l'entreprise en lance un nouveau de 100 à 150 M$ pour diminuer ses pertes hivernales.
M. Quettawala juge que le premier plan n'a pratiquement pas eu d'effet sur la rentabilité du transporteur étant donné la forte concurrence dans le secteur du voyage. Il redoute que le second subisse le même sort, avec WestJet qui projette s'amener sur le marché transatlantique en 2019.
À son avis, la baisse de 35% du titre depuis le début de l'année ne justifie plus une position à découvert, mais il préfère pour l'instant demeurer sur les lignes de côté.
La cible est à 11$.
FedEx (FDX, 238,76$ US): les fondamentaux sont bons, mais la guerre commerciale menace
Credit Suisse réitère une recommandation "surperformance".
Allison Landry dit avoir rencontré la direction de FedEx mardi. Même si les politiques macro-économiques de l'administration américaine (tarifs) dominent actuellement la discussion, elle estime que FedEx demeure le titre avec la meilleure histoire de son univers de couverture.
L'analyste voit différents leviers de croissance dans le décor: les prix sont bons, le e-commerce continue de croître, l'entreprise contrôle bien ses coûts, etc.
Elle juge cependant que les craintes d'une guerre commerciale ne sont pas sans mérite étant donné qu'environ le tiers des revenus Express proviennent de l'international.
Madame Landry croit que le spectre d'une guerre commerciale pèsera sur le titre jusqu'à ce que la situation devienne plus claire.
La cible est maintenue à 306$ US.
Sherwin-Williams (SHW, 396,46$ US): belle peinture
RBC Marchés des capitaux renouvelle une recommandation "surperformance".
Arun Viswanathan a récemment rencontré la direction de la société et en ressort avec une opinion positive.
Il rappelle que l'entreprise a récemment accepté de vendre en exclusivité ses produits chez Lowe's (en maintenant cependant ses propres boutiques). Sachant que Sherwin-Williams ne vendait que des produits dérivés de peinture chez Home Depot, il juge que la décision de tout mettre sous un même toit a plus de sens.
L'entreprise réitère son intention des synergies de 385 M$ à 415 M$ à long terme du côté des revêtements. L'analyste note que ces synergies ne comprennent pas de synergies de vente et croit que ces dernières pourraient amener des surprises à la hausse.
Il s'attend en outre à ce que la société revienne sur le marché des acquisitions ou rachète de ses actions dès 2019.
L'anticipation de bénéfice par action ajusté pour 2018 est à 19,30$, celle pour 2019 est à 22,35$ US.
La cible est à 490$ US.
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