Décidément, Jean Leclerc aime célébrer les centenaires !
Après avoir souligné le 100e anniversaire de l'entreprise fondée par son arrière-grand-père, Biscuits Leclerc (en 2005), l'homme d'affaires a présidé la Société du 400e de Québec (de 2006 à 2008). Cette année, il sort les chapeaux et les flûtes pour le 100e anniversaire de Laura Secord... une entreprise elle-même nommée en l'honneur d'une héroïne de la guerre anglo-américaine survenue 100 ans plus tôt (1812).
«Le chocolat a pris le dessus sur l'héroïne nationale», constate Jean Leclerc. C'est tellement vrai que Patrimoine Canada vient de renoncer à rebaptiser Laura Secord le Dominion Public Building de Toronto. On craignait que les citoyens ne croient à tort que l'édifice public appartient au fabricant de chocolat, a-t-on appris en janvier.
Pour Laura Secord, cet anniversaire est «l'occasion de remercier nos clients fidèles» et de faire parler de soi en lançant un concours qui offre 100 000 $ en prix.
Avoir 100 ans est-il un inconvénient ? «Il n'y a pas d'âge pour être vieux, répond Jean Leclerc. General Electric n'est pas une entreprise récente, mais elle se renouvelle sans cesse. Ce n'est pas l'âge qui détermine si on est d'actualité ou pas.»
En fait, il considère plutôt cette longue histoire comme un «grand avantage», étant donné «l'ampleur de notre relation avec la clientèle, qui a beaucoup de souvenirs et qui a développé des traditions comme celle des cocos de Pâques». Jean Leclerc jure qu'il ressent constamment l'attachement et l'amour des Canadiens pour la marque, puisqu'ils appellent le siège social et lui envoient des courriels dans l'espoir que des produits de leur enfance soient remis en vente.