Il est possible d'extraire pas moins de 230 grammes d'or d'une tonne de téléphones cellulaires, tandis qu'on en retrouve à peine 1,9 gramme dans une tonne de la roche tirée de la mine de Kiena, en Abitibi. En fait, les métaux représentent pas moins de 40 % de la masse d'un téléphone mobile, et leur récupération est un enjeu mondial. Les pays sont de plus en plus nombreux à adopter des normes en matière de récupération du matériel électronique et des entreprises privées, comme Belmont Trading, se spécialisent dans une filière minière nouveau genre : la récupération. Le sujet a été abordé dans le cadre du Symposium sur les TIC, l'environnement et les changements climatiques, qui s'est déroulé du 29 au 31 mai dernier à Montréal. Avis aux chercheurs d'or : c'est sur le circuit imprimé de l'appareil que se trouvent les traces d'or, d'argent et de palladium.