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Il fallait s’y attendre.
Avant même que les détails du fameux Plan Nord ne soient connus, les opposants étaient déjà prêts à manifester.
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Du côté des Premières Nations, on s’est dit froissé que toutes les parties intéressées n’aient pas au préalable conclu des ententes.
Du côté des écologistes, c’est –encore une fois- le mal incarné. Pensez, du développement ! De l’exploitation de minerai non renouvelable ! Le communiqué de Nature Québec dit entre autres ceci : « Le Plan Nord, présenté aujourd’hui, privilégie l’exploitation effrénée, le temps d’une seule génération, de ressources pour la plupart non renouvelables ».
Oui, le fer, le nickel, le cuivre et autres richesses que recèlent le Nord québécois ne sont pas renouvelables. C’est déplorable, mais c’est aussi une évidence. Doit-on se priver de les exploiter pour autant ? Avez-vous regardé une carte du Grand Nord récemment ? Envisagé l’immensité du territoire ? Compris qu’avant qu’on le vide, il va s’écouler des siècles, voire des millénaires ?
L’opposition de Nature Québec était prévisible parce qu’elle est dogmatique. Le groupe s’est radicalisé au fil des ans. Je le sais, j’ai été l’un des dirigeants de l’entité qui l’a précédé, l’Union québécoise pour la conservation de la nature. Aujourd’hui, rien ne trouve grâce à ses yeux. Sauf les éoliennes, et encore. Passons.