René Vézina : Quebecor et la peur

Publié le 13/10/2010 à 12:47, mis à jour le 13/10/2010 à 16:00

René Vézina : Quebecor et la peur

Publié le 13/10/2010 à 12:47, mis à jour le 13/10/2010 à 16:00

Blogue.

Le rejet de la dure offre présentée par Quebecor à ses 253 employés en lock-out est devenue LA nouvelle de la semaine (avec le fabuleux sauvetage des mineurs chiliens).

On a compris que Pierre-Karl Péladeau avait manifestement gagné son pari de fabriquer un journal avec des moyens réduits, puisque même  les journalistes sur le trottoir reconnaissaient que plus rien ne serait désormais pareil. Ils étaient résignés à des mises à pied massives.

Mais Quebecor a voulu trop profiter de son avantage. Les conditions proposées pour un règlement étaient brutales et il n’est pas surprenant qu’elles aient été rejetées aussi clairement, à 89,3 % des voix. Dans les faits, le sabordage de ruefrontenac.com et la clause non-concurrence assujettie à la prime de départ empêcheraient les gens de gagner leur vie après voir dit adieu au journal.

PLUS : Journal de Montréal : l'offre patronale jugée inacceptable par les syndiqués

On aura au moins reparlé de cet interminable conflit qui s’étire maintenant depuis 21 mois. Il n’a pas fait les manchettes souvent, pour au moins deux bonnes raisons.

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