Jean (Charest) et la fourmi

Publié le 27/08/2012 à 10:46, mis à jour le 27/08/2012 à 11:55

Jean (Charest) et la fourmi

Publié le 27/08/2012 à 10:46, mis à jour le 27/08/2012 à 11:55

BLOGUE. Décidément, l’écrivain Jean de la Fontaine devait avoir une prémonition de la politique québécoise actuelle quand il a écrit ses mémorables fables, au XVII e siècle. Après « La laitière et le pot au lait », qui s’applique fort bien à la stratégie de Pauline Marois, voilà comment il présentait il y a presque 350 ans les misères  de Jean Charest dans « La cigale et la fourmi ».

PLUS : Pauline et le pot au lait

Vous vous en souvenez ?

La cigale ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue [...] Elle alla crier famine chez la fourmi sa voisine, lui priant de lui prêter quelques grains pour subsister [...] Mais la fourmi n’est pas prêteuse, c’est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud ? dit-elle à cette emprunteuse…

C’est stupéfiant. Traduisons : Jean Charest ayant flâné pendant l’essentiel de son mandat, se trouva mal pris à la veille des élections. Il alla demander la faveur des citoyens, les priant de lui prêter les votes nécessaires pour se tirer d’affaire. Mais les électeurs ont la mémoire longue, c’est là une de leurs qualités. « Que faisiez-vous alors que vous deviez avoir les deux mains sur le volant », dirent-ils à cet emprunteur…

La fin de l’histoire, faut-il le rappeler, est triste : la fourmi claque la porte au nez de la cigale en lui suggérant de danser, condamnant l’infortunée à dépérir de faim et de froid à l’approche de l’hiver. Et c’est ce qui risque d’arriver au PLQ que les sondages mettent en troisième place, loin du pouvoir. On évoque même le pire résultat depuis la Confédération.

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