Syndicalisme: requête déposée pour un entrepôt d’Amazon à Laval
La Presse Canadienne|Mis à jour le 13 juin 2024Un entrepôt d'Amazon à Laval, photographié le 22 avril 2024 (Photo: La Presse Canadienne)
La CSN a déposé une requête dans le but de faire reconnaître un syndicat dans un entrepôt d’Amazon à Laval.
Le Tribunal administratif du travail doit maintenant vérifier si la formation d’un éventuel syndicat obtient une majorité de signatures parmi les quelque 200 travailleurs d’entrepôt concernés.
Au cours d’un point de presse lundi, devant l’entrepôt de Laval, la présidente de la CSN, Caroline Senneville, a précisé que cela fait deux ans que la centrale syndicale travaille à y former un syndicat, en faisant signer des cartes d’adhésion.
Si un syndicat venait à y être effectivement accrédité, il s’agirait du premier entrepôt d’Amazon où les travailleurs seraient syndiqués au Québec, a affirmé la présidente de la Confédération des syndicats nationaux.
Les partisans du syndicat veulent revendiquer de meilleurs salaires et se disent préoccupés par les questions de la cadence de travail et de la santé et sécurité au travail.
Invitée à commenter, la direction d’Amazon a affirmé: «il revient à nos employés de décider s’ils souhaitent ou non adhérer à un syndicat. Il en a toujours été ainsi. Nous travaillons avec nos employés afin de mettre en œuvre des moyens permettant à chaque personne d’être respectée et valorisée et de se faire entendre en tant qu’individu à part entière. Le fait est qu’Amazon offre déjà ce que de nombreux syndicats réclament: des lieux de travail sûrs et inclusifs, un salaire concurrentiel, des avantages sociaux dès le premier jour et des possibilités d’évolution de carrière. Nous nous réjouissons de collaborer avec nos employés pour continuer à faire d’Amazon un endroit où il fait bon travailler», a fait savoir Barbara Agrait, porte-parole d’Amazon.