Après plus d’un an de pandémie et malgré un monde au ralenti, l’action du Club des petits déjeuner ne s’est pas arrêtée, bien au contraire. Les fermetures d’entreprises provoquées par la pandémie ayant engendré une hausse du chômage et de la pauvreté, l’insécurité alimentaire touche un nombre croissant de personnes.

« La COVID19 a sérieusement perturbé l’économie et entraîné plusieurs mises à pied. Nous le savons, mettre de la nourriture sur la table est encore plus difficile qu’avant pour beaucoup de familles. Les enfants figurent parmi les plus vulnérables, et nous ne pouvons pas laisser la faim se dresser sur leur chemin. » insiste Tommy Kulczyk, directeur général du Club des petits déjeuners.

Un mot d’ordre : adaptation

Les efforts des organismes de bienfaisance dans ce domaine sont indispensables puisque, pour rappel, le Canada est le seul pays du G7 à ne pas avoir de programme national d’alimentation scolaire. Or la crise de la Covid-19 a eu un impact significatif sur la sécurité alimentaire et les programmes de nutrition scolaire faisant doubler la demande à travers le pays.

Pour contenir la situation, le Club des petits déjeuners a réussi à adapter ses activités en offrant des aliments et du financement aux écoles et organismes communautaires dans tout le Canada. Dans les semaines qui ont suivi le premier confinement, il a ainsi mis en place un fonds d'urgence, avec le soutien du secteur privé et des intervenants gouvernementaux. Celui-ci a été consacré aux initiatives de sécurité alimentaire menées par les écoles et les organismes communautaires.

Une liste d’attente qui s’allonge

La portée des interventions, permettant habituellement de rejoindre 250 000 élèves chaque jour, est depuis passée à 683 921 jeunes. Le but du Club des petits déjeuner est simple : mettre le bien-être des enfants avant tout, en leur permettant de bien commencer la journée et de développer tout leur potentiel. Pour les enfants, l'accès à ce premier repas de la journée sain est important pour leur permettre de développer une bonne santé cognitive et physique. Non seulement il peut contribuer à réduire le stress et à améliorer le bien-être émotionnel, mais il peut aussi favoriser la réussite scolaire.

Mais les efforts ne s’arrêtent pas là comme le souligne Tommy Kulczyk « Beaucoup d’ambiguïté demeure quant à l’année à venir. Toutefois, cette crise n’est pas la première à laquelle doit faire face le Club et ne sera pas la dernière non plus. Avec l’expérience acquise au cours des derniers mois, nous savons qu’avec l’aide de nos partenaires, rien n’est à notre épreuve. » Au cours des prochains mois, le Club entend encore augmenter les programmes de repas en milieu scolaire et soutenir des centaines de communautés.

La demande pour ses services est d’autant plus forte que plus de 600 écoles sont sur la liste d’attente pour créer un programme de petits déjeuners. Pour soutenir ces efforts individuels et collectifs, le Club organise le Déjeuner des Grands, qui réunit des centaines de participants du milieu des affaires québécois depuis plus de 15 ans. Cette année, sa nouvelle formule virtuelle animée par Benoît Gagnon permettra d’ailleurs à tous les résidents du Québec de se joindre à ce morning show caritatif.

Le bien-être des enfants vous tient à cœur ? Visitez clubdejeuner.org pour connaître les différentes façons de contribuer pour aider les enfants à déjeuner à chaque matin.

À propos du Club des petits déjeuners

Accrédité par Imagine Canada pour sa saine gestion, le Club offre bien plus qu’un petit déjeuner aux enfants, son approche reposant sur l’engagement, la valorisation et le développement des capacités. Présent sur l’ensemble du pays, le Club des petits déjeuners contribue à nourrir plus de 250 000 enfants canadiens à tous les jours.