L’impact du MBA de HEC Montréal sur le Québec économique

Publié le 31/10/2019 à 00:25

Par HEC MONTRÉAL

La fondation de HEC Montréal est intimement liée à l’histoire socioéconomique du Québec puisqu’elle avait pour principal objectif de former des gestionnaires francophones. Avec la création de son MBA en 1969, l’École des hautes études commerciales faisait un pas de plus : devenir une porte d’entrée incontournable pour tout Canadien français désireux de gravir les échelons du milieu des affaires. Depuis, des générations de décideurs ont fait de ce programme réputé le pivot de leur carrière.

À HEC Montréal, la maîtrise en administration des affaires a vu le jour en pleine Révolution tranquille. Le Québec qui aspirait alors à devenir « Maître chez lui » venait d’entreprendre un formidable projet de modernisation de sa société dans lequel l’éducation allait jouer un rôle capital. Partie intégrante de cet important virage, l’institution allait élaborer un programme visant à former des gestionnaires francophones de haut calibre qui pourraient contribuer à créer un Québec Inc. dynamique et prospère.

Le grand rattrapage
« Les défis étaient nombreux : il fallait mettre sur pied un corps enseignant avec des professeurs réputés et des professionnels aguerris; concevoir du matériel et développer des approches pédagogiques innovantes et inspirées des meilleures pratiques et surtout, s’assurer que notre enseignement réponde bien aux besoins actuels – et futurs – d’une société en plein bouleversement », raconte Michel Patry, directeur de HEC Montréal de 2006 à 2019, économiste et professeur titulaire.

Les défis ont été relevés, le MBA a rapidement connu le succès escompté et HEC Montréal s’est, au fil du temps, affirmée comme une institution apte à jouer un rôle prépondérant dans le développement de leaders novateurs, créatifs et bien outillés pour contribuer à l’essor de notre économie. « Le MBA a pris de l’ampleur assez rapidement, principalement grâce à l’attrait qu’il exerçait avec son approche axée sur la résolution de problèmes, soutient Michel Patry. Un considérant qui en fait d’ailleurs toujours son attrait à l’ère de l’Industrie 4.0. »

Consolider le leadership québécois
Hormis cette popularité qui a rapidement trouvé écho dans le milieu financier, le MBA de HEC Montréal s’est aussi taillé une solide réputation dans d’autres sphères professionnelles de la société québécoise. Ainsi, médecins, ingénieurs, gestionnaires culturels et fonctionnaires qui se voyaient confier des responsabilités administratives importantes – ou qui aspiraient à le faire – se sont tournés vers cette formation qui est rapidement devenue la référence en matière de gestion. « Une des grandes richesses du programme réside d’ailleurs dans cette possibilité qu’il offre de pouvoir côtoyer des étudiants aux expertises et parcours extrêmement variés, ce qui leur permet d’apprendre autant les uns des autres que de leurs professeurs », soutient Michel Patry.

Les défis de l’heure
« Aujourd’hui, le Québec fait face à une autre révolution, et contrairement à celle des années 60, la révolution numérique n’a rien de tranquille, affirme Michel Patry. Pour affronter cette vague qui avance à grands pas, les organisations devront investir davantage dans le capital humain. Il en va de leur capacité à devenir plus agiles tant pour saisir les occasions d’affaires que pour mieux voir venir les enjeux. Ainsi, notre province ne pourra tirer pleinement profit de cette économie largement dominée par le savoir – et par un fort taux d’obsolescence de ces connaissances – sans que les organisations ne puissent miser sur des talents capables de rapidement composer avec ces nouvelles réalités. »

Tout comme hier, HEC Montréal entend être là pour accompagner les organisations dans cette nouvelle économie numérique. « L’intelligence artificielle et la science des données vont bientôt transformer toutes les fonctions de l’entreprise. Les domaines de la transition énergétique, la vague numérique et les questions d’éthique et de responsabilité sociale sont déjà au cœur des préoccupations des gens d’affaires. Le MBA est là pour leur donner les clés qui leur permettront de transformer leur modèle d’affaires et pour les aider à décoder et à appréhender les nouveaux défis dans leurs organisations. ».

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