Normes et certifications vertes chez Artopex - Pour l’environnement et la compétitivité

Publié le 27/06/2022 à 00:01

La protection de l’environnement fait partie intégrante des activités du fabricant de mobilier Artopex. Depuis les 20 dernières années, ce dernier s’est engagé à raffiner son programme de gestion environnemental et a élargi la portée de ses actions par le biais d’une démarche en développement durable.

« Les actions à poser pour satisfaire une norme ou obtenir une certification ne doivent pas être considérées comme des tâches supplémentaires, elles doivent être intégrées aux activités quotidiennes pour tout le monde », affirme le président, Daniel Pelletier.

C’est donc en suivant cette philosophie que les quelque 600 employés des 6 usines travaillent à l’amélioration de la qualité de leur environnement de travail, de l’empreinte environnementale de l’entreprise et de celle des consommateurs des produits qu’ils fabriquent. « On les informe des résultats atteints, des gestes à maintenir et des choses à améliorer, et ils en sont fiers », dit Daniel Pelletier.

Une stratégie à cinq éléments clés

La stratégie environnementale d’Artopex repose sur cinq composantes mises en place graduellement depuis 2006 :

1. Un plan et rapport de développement durable comportant des objectifs et des indicateurs de performance dans les trois sphères du développement durable (sociale, économique et environnementale).

2. L’objectif ZÉRO 2X (2010-2025) : doubler la production en 15 ans avec la même quantité d’énergie utilisée qu’en 2010. C’est un objectif global à long terme facile à comprendre et à mesurer.

3. La conformité à la norme ISO 14001, qui porte sur le système de management environnemental et qui est reconnue mondialement. Artopex a réussi à améliorer sa performance environnementale grâce au recyclage, au détournement des déchets des sites d’enfouissement et au contrôle de l’utilisation des produits chimiques.

4. L’obtention de la certification UL Greenguard portant sur la qualité de l’air dans les environnements de travail, notamment en raison de la fabrication de mobilier composé de différents matériaux dégageant des émanations de composés organiques volatils (COV).

5. La certification Level, attestant que les produits, les procédés de fabrication et de gestion et l’engagement de l’entreprise répondent à des critères spécifiques en développement durable.

L’obtention de ces certifications et normes résulte de programmes instaurés dans les usines de l’entreprise. « Nous avons installé des murs solaires pour nos besoins d’air chaud et nous avons colmaté les bâtiments pour enrayer les fuites. Nous avons aussi robotisé certaines tâches pour augmenter notre productivité et, donc, réduire notre consommation d’énergie », explique Jean Barbeau, directeur, recherche et développement, chez Artopex.

À ce jour, l’entreprise a atteint environ 85 % de son objectif de doubler sa production en 15 ans, dont l’échéance est 2025. « Il reste un peu moins de trois ans; on va y parvenir », lance Jean Barbeau avec confiance.

Des investissements rentables et stratégiques

Bien sûr, ces attestations sont de plus en plus requises de la part de grands clients d’Artopex. Les entreprises qui achètent ses produits ont aussi, au moins pour la plupart, à démontrer leur engagement envers le développement durable. Elles recherchent par conséquent des mobiliers arborant des certifications vertes.

Mais c’est loin d’être la première raison qui justifie l’adoption de pratiques environnementales. « Il faut profiter de la norme pour ce qu’elle apporte d’abord à l’entreprise, en matière de qualité des conditions de travail et pour l’environnement », explique Daniel Pelletier.

Les grands investissements en technologies robotisées et en machinerie – par exemple, en changeant les moteurs des systèmes d’aspiration de poussière – augmentent à la fois la rentabilité économique et le bilan environnemental de l’entreprise. « La certification apporte cette double valeur à l’entreprise, dit Daniel Pelletier. Nous sommes rendus à l’époque où l’augmentation de la productivité va de pair avec le développement durable. »

Une aventure « durable » qui se poursuit

Le monde des normes et certifications vertes est en constant développement : de nouvelles voient le jour au gré des découvertes et des demandes non seulement des entreprises, mais aussi de la société et des citoyens.

Le travail n’est cependant jamais terminé : les normes et certifications sont vérifiées ponctuellement par les organisations qui les décernent. Un processus qui contribue à l’adoption de nouvelles mesures. « Lorsqu’ils viennent nous visiter pour l’audit, ils nous parlent de nouvelles choses, ça nourrit nos idées, et on met de nouveaux procédés en place, dit Jean Barbeau. En fait, plus on a d’années d’expérience, meilleurs on est. » Entreprises, à vos normes!

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